Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

24 juillet 2024

Zachary Desrosiers - zdesrosiers@medialo.ca

Alexandre Gareau : de Val-d’Or à la Corée du Sud

Alexandre Gareau Bowling

©Gracieuseté - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Alexandre Gareau (Val-d’Or) et son partenaire Mathis Blanchette (Rimouski) ont terminé dans le top 16 mondial en duo.

Le Valdorien Alexandre Gareau fait partie de l’élite canadienne aux quilles. Il a récemment représenté le Canada au championnat mondial IBF à Incheon, en Corée du Sud, où il a terminé dans le top 16 en duo. 

Cette année, les essais pour se qualifier au Championnat du monde avaient lieu à Burlington, en Ontario. Ce tournoi est plus difficile qu’on peut le penser. « C’est comme un marathon de 4 jours de bowling ininterrompu. C'est à peu près 12 parties par jour, tout dépendant de la journée », raconte-t-il. Grâce à ses performances, il a réussi à se classer à la fois dans l'équipe junior et adulte, terminant premier et deuxième respectivement. 

 

Alexandre Gareau n’en était pas à sa première expérience internationale, mais le championnat en Corée du Sud représentait une compétition d’un niveau supérieur. « J’ai participé au championnat panaméricain des moins de 21 ans l'année passée au Pérou. Cette année, c'était mon premier championnat du monde », témoigne-t-il. Ce tournoi teste à la fois les compétences techniques, le mental et le physique. « C’est quelque chose de gros. On arrive là 3-4 jours à l'avance pour s'approprier les choses aux alentours de nous.  La première journée, c'est soit que tu frappes un coup de circuit ou que tu es juste dans la moyenne. Parce que tu ne sais jamais comment ça va sortir les allées. Moi, j'ai été dans la moyenne. Il faut vraiment que tu te dépasses pour sortir du lot », explique-t-il. 

 

Le joueur de quilles mentionne que la différence entre le championnat panaméricain et le championnat mondial est considérable. Le niveau de jeu s’élève d’un cran. « L’Europe et l'Asie dominent. Si tu fais une coupure au championnat du monde, ce qui équivaut à un top 16, c’est comme si tu gagnais une médaille au championnat panaméricain. Ils utilisent un type de boule différent qu’en Amérique du Nord et également une technique de lancer différente. On doit donc s’adapter à eux, ce qui peut causer des erreurs et on doit s’adapter. C’est vraiment à un autre niveau de jeu », raconte-t-il. 

 « Il faut vraiment que tu te dépasses pour sortir du lot »

Une carrière junior dominante et un futur excitant 

 

Le natif de Val-d’Or a vu sa carrière junior en quilles se terminer avec la fin du tournoi en Corée. Malgré tout, il est très fier de ses performances. « Je dirais que je suis satisfait. Outre le fait de n’avoir pas gagné une médaille aux championnats du monde, j'ai pas mal tout remporté au Canada : champion canadien six fois, champion du Québec une dizaine de fois. Cela aurait été la cerise sur le gâteau de gagner une médaille dans les deux dernières semaines, mais c'est une expérience comme les autres. » 

 

Gareau ne se laisse pas décourager et se concentre déjà sur ses prochains objectifs. « Je vais continuer de m’entraîner. Là, c'est fini ma carrière junior avec l'équipe canadienne. Dans trois semaines, je vais au championnat panaméricain des adultes à Reno, au Nevada. Ensuite, j'envisage d’essayer un tournoi professionnel l'an prochain aux États-Unis », termine-t-il. 

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média